Les troubles du comportement alimentaire

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Dans la problématique liée au poids, il faut distinguer deux catégories : les compulsions alimentaires et les troubles du comportement.

 

Cette page aborde les troubles du comportement. Si vous vous sentez plus concerné par les compulsions alimentaires, je vous invite à visiter la page consacrée à ce thème.

 

Les troubles du comportement alimentaire (TCA)

Les conseils de régimes fleurissent dans les magazines à l’apparition des beaux jours. Quelques pages plus loin, dans ces mêmes magazines, s’affichent des photos de mannequins au poids préoccupant pour leur santé et vers la fin se trouvent des recettes de bons petits plats. Difficile de se sentir tirailler entre le plaisir de manger et le contrôle de son image. En France, seulement 14% des femmes se sentent bien dans leur corps.

 

Les TCA touchent en grande majorité les femmes.

 

Les plus courants sont :

• L’anorexie : comportement de restriction alimentaire pouvant aller jusqu’à mettre en danger sa propre existence. En refusant de manger, l’anorexique contrôle un vide corporel pour tenter de contrôler, en vain, un vide psychique.
• La boulimie : besoin incontrôlable de combler un vide par un excès de nourriture. S’ensuit des sentiments tels que la honte, la colère, la culpabilité et une phase de vomissement pour “reprendre” le contrôle de la situation et ne pas prendre de poids.

Il existe aussi la potomanie  qui est l’injection massive de liquides, l’orthorexie qui est un besoin obsessionnel d’ingérer uniquement des aliments considérés comme sains, la phobie de la déglutition etc.

 

Les troubles du comportement alimentaires relèvent d’un rapport faussé entre la nourriture, un besoin de contrôler son alimentation ainsi que l’image de son corps. La personne est en souffrance et n’arrive pas à l’exprimer autrement. Les TCA présentent des éléments psychologiques communs : manque d’estime, de confiance en soi, grande exigence envers soi-même, une perpétuelle recherche de perfection et un besoin de tout contrôler.

 

L’hypnose permet de travailler sur ces différents éléments.

 

Selon les cas, cela peut impliquer un travail systémique avec la famille, l’entourage, ainsi qu’avec d’autres spécialistes (nutritionnistes, médecin, psychiatre etc.) Si c’est déjà le cas, le suivi doit perdurer. L’hypnose ne se substitue en aucun cas à un traitement médical.

 

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