La peur – la phobie

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La peur

Jusqu’à 7 ans, un enfant qui traverse une rue est persuadé que le conducteur de la voiture le voit et s’arrêtera pour le laisser passer. Dominé par ses émotions (peur, angoisse, joie), il prendra l’initiative de traverser malgré la voiture qui s’approche. Ses parents, pour faire en sorte qu’il soit plus vigilent, auront tendance à exagérer le danger que représente le fait de traverser une route. En grandissant, il aura ancré dans son esprit le fait que traverser une route est dangereux. Il pourra développer une peur ou une phobie irraisonnée de tout ce qui touche à la route.

 

Si le danger est perçu par l’enfant avec une forte charge émotionnelle, ça peut génèrer des peurs de la même ampleur.

 

Vous avez appris à avoir peur de tout un tas de choses, la plupart de ces peurs sont nécessaires et salutaires, par contre une peur disproportionnée par rapport à une situation devient limitante.

 

Il faut différencier les peurs internes (de l’échec, de manquer, du vide etc.) et les peurs projetées sur un objet extérieur (avion, voiture, etc.)

 

Phobies

Une fillette qui se fait mordre par un chien à quatre ans peut développer une peur phobique de tous les chiens. En grandissant, elle aura beau se répéter que le chihuahua du voisin ne lui fera aucun mal, dès qu’elle l’entendra aboyer de l’autre côté de la barrière, elle rentrera dans une peur panique.

 

La phobie est un réflexe du cerveau qui associe un élément émotionnellement traumatisant à l’objet ou au lieu dans lequel l’évènement déclencheur s’est passé.

 

Le cerveau va généraliser ce réflexe phobique à tous les objets ou toutes les situations similaires.

 

En faisant de nouveaux apprentissages, l’hypnose vous accompagne afin que vous gardiez la peur de manière mesurée (celle qui est là pour vous protéger) et que vous laissiez partir la partie limitante (celle qui n’a plus de raison d’être).

 

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